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Et s’il me quittait ?

Je ne peux pas lui dire ce que j’ai envie de faire, il va sûrement pas avoir envie de le faire.

Si je lui dis que cela ne me plaît pas, c’est sûr que demain il n’est plus là.

J’ai peur d’être seule.

Si je dis non à ma famille, ils ne vont pas comprendre.

Voici quelques exemples de pensées que j’ai pu avoir il y a quelques années.

Résultat : j’étais bloquée dans une relation qui ne me convenait pas, laquelle m’a complètement éteinte. Je n’avais plus envie de rien faire. Ma relation avec ma famille était plate car finalement je me forçais à aller les voir, même quand cela ne m’arrangeait pas.

Tout cela, parce que j’avais peur d’être rejetée et d’être seule.

Et au lieu de comprendre ce qu’il m’arrivait, j’ai préféré m’enfermer encore et encore, jusqu’au jour où j’ai tout brisé car j’étais en train d’étouffer et je ne me reconnaissais plus.

Et là, ça a été douloureux, surtout pour mon ex-copain.

Mais depuis, ma vie a changé, et je me sens tellement mieux.

Libérée. Sereine. Stable.

C’est par la voie difficile que j’ai appris que pour trouver la paix intérieure, il faut faire face à ses peurs.

Donc si je peux vous donner un conseil : faites-le le plus tôt possible, pour que ce soit moins douloureux.

La peur : ne la redoutez plus !

La peur fait partie intégrante de l’expérience humaine, c’est grâce à elle que nous sommes là aujourd’hui. 

Elle a été notre avantage évolutif pour faire face, et pour nous protéger des dangers de mort potentiels.

Sauf qu’aujourd’hui, nous ne faisons plus face à la mort au quotidien.

Et pourtant, nos peurs sont toujours là et deviennent parfois excessives et irrationnelles. 

Et c’est là que les problèmes commencent.

Car ce sont ces peurs qui nous empêchent de réaliser nos objectifs, de poursuivre nos passions et de vivre pleinement notre vie.

Mais les identifier est un processus difficile et parfois douloureux (je vous explique dans un instant comment procéder en toute « sécurité »).

Mais pourquoi est-il si important de s’en occuper ?

Tout simplement, car les peurs non gérées peuvent entraîner :

  • Du stress chronique augmentant le risque de maladies cardiovasculaires ;
  • De l’anxiété et donc un risque de troubles digestifs et respiratoires accru ;
  • De la dépression ce qui peut provoquer du diabète, des troubles digestifs et immunitaires;
  • De l’insomnie augmentant le risque d’AVC, de maladie rénale et de diabète de type 2.

Mais en plus des problèmes physiques, elles nous empêchent de partager nos idées, de nous exprimer, de prendre des risques et de poursuivre nos rêves.

Dites moi votre peur, je vous dirais qui vous êtes

Bien loin de moi l’idée de la combattre. 

De ma propre expérience, je peux vous dire qu’il ne sert à rien de les combattre ou de les refouler. Pour moi cela a provoqué une réaction tout aussi forte. C’était à prévoir si on se souvient du principe d’action / réaction… je vous avais dit que j’étais une scientifique.

Il faut au contraire les explorer, voir d’où elles viennent pour les comprendre et les accepter.

C’est pour moi la seule manière pour s’assurer qu’elles disparaissent paisiblement.

Pour commencer, déjà, regardons les différents grands types de peur : 

  • La peur de l’échec vous retient de poursuivre vos rêves et de prendre des risques. Elle peut vous empêcher de vous lancer dans de nouveaux projets ou d’essayer des choses hors de zone de confort ;

C’est votre cas, si vous vous dites : « mon projet ne va jamais réussir, ma vie sera un échec, je n’ai jamais rien réussi, ça ne va pas fonctionner car… »

  • La peur du rejet vous empêche d’être vous-même et de nouer des relations significatives. Parfois, elle vous pousse à vous mettre en retrait, à éviter les situations sociales ou à jouer un rôle, ce qui peut nuire à votre estime de vous et à votre bonheur (ce qui m’est malheureusement arrivé) ;
  • La peur de l’inconnu vous retient de prendre des décisions importantes et de saisir les opportunités qui pourraient vous aider à avancer dans la vie ;

Cela s’applique à vous si vos réflexions intérieures tournent souvent autour de « je ne sais pas ce qui va m’arriver si je fais cela donc je ne vais rien faire, si je change de travail je ne sais pas ce qui va se passer…. ».

Si vous les laissez comme ça, sans rien en faire, vous allez vous retrouver dans la même situation que moi : totalement malheureux•se.

Rappelons encore une fois, qu’aujourd’hui, le danger auquel nous faisons face n’est pas un danger de mort imminente. 

Tout est dans notre esprit.

Il faut donc réussir à les relativiser. 

Cela peut sembler difficile, mais en suivant les bonnes étapes, nous pouvons identifier, comprendre et gérer nos peurs de manière sereine.

A l’attaque !

Pour y arriver, vous pouvez suivre ces trois étapes :

  • Étape 1 : identifier vos peurs. Comme nous avons tendance à les refouler, il est important de rester le plus honnête possible. Regardez quelles situations vous mettent mal à l’aise, ce que vous essayez d’éviter ou ce que vous vous racontez pour vous rassurer. Pensez à les noter dans un journal. Cela vous permettra de prendre du recul pour mieux comprendre les schémas de votre pensée ;
  • Étape 2 : comprendre l’origine de vos peurs. Elle peut venir soit d’expériences traumatisantes soit de conditionnements sociaux. Donc soit quelque chose que vous avez vécu et qui vous a marqué profondément (et ce n’est pas nécessairement « spectaculaire » comme on peut le voir à la télévision) soit c’est quelque chose qu’on vous a répété depuis votre plus jeune âge.

Après ce travail, je me suis rendue compte que si j’étais restée aussi longtemps avec mon ex-copain c’était à cause de 2 peurs principales. La première de rejet et d’abandon, était liée au décès prématuré de mon oncle de qui j’étais très proche (mon expérience traumatisante). Et la deuxième, on m’a répété que j’allais finir seule si je n’étais pas mariée avant mes 30 ans (mon conditionnement social). Ce qui a eu pour seul résultat de créer une relation de dépendance affective toxique

  • Étape 3 : apprendre à gérer vos peurs. La peur reste un garde fou pour vous empêcher de faire quelque chose de vraiment dangereux ou qui pourrait réellement mettre en péril votre avenir. Il faut néanmoins identifier lesquelles sont rationnelles et lesquelles non. Pour éviter toute décision hâtive, il est important d’être dans un environnement propice et donc calme et clair. Vous pouvez le créer grâce à :
  • La méditation : nous en avons parlé lors de ma dernière lettre. N’hésitez pas à utiliser ce que vous avez appris pour vous relaxer et avoir les idées plus claires ; 
  • La respiration profonde : prenez quelques minutes pour vous concentrer sur votre respiration. Inspirez profondément pendant 4 secondes, retenez votre respiration pendant 2 secondes, puis expirez lentement pendant 6 secondes. Répétez plusieurs fois jusqu’à ce que vous vous sentiez plus calme et détendu ;
  • La relaxation musculaire progressive : cette technique consiste à contracter puis relâcher chaque groupe de muscles de votre corps, en commençant par vos pieds et en remontant progressivement jusqu’à votre tête. Cette technique, en détournant votre attention, peut vous aider à vous sentir plus détendu et à réduire votre anxiété ;
  • L’imagerie guidée vous permet de vous concentrer sur des images ou des scènes apaisantes. Vous pouvez utiliser une application d’imagerie guidée ou imaginer vous-même une scène calme et agréable.

Identifier, comprendre et gérer vos peurs peut prendre un certain temps, mais le travail en vaut la peine pour notre bien-être global.

Car la promesse à la fin, c’est : une vie plus paisible et équilibrée.

Et je peux vous assurer que la différence est énorme.

Et si mais malgré tout ce travail vous vous sentez encore bloqué, c’est peut-être qu’il y a quelque chose de plus grand au travers de votre chemin.

C’est ce qu’on appelle les croyances limitantes, qui viennent d’habitudes négatives ou de relations toxiques.

Pour les identifier, je vous rassure, plusieurs méthodes existent. Mais le plus important est qu’il est possible de les dépasser. 

On en parle dans la prochaine lettre.

Je vous envoie toutes mes ondes positives pour l’exploration de vos peurs.

Si vous le souhaitez n’hésitez pas à partager vos expériences ici en commentaires, cela peut être rassurant de savoir que vous n’êtes pas seul•e.

Soyez courageux•se.

6 commentaires

  • Michèle dit :

    moi j ai très peur qu il arrive quelque chose de grave à mes enfants. je voudrais les protéger et j ai conscience de ne pas en avoir le pouvoir.

    • Apolline Mercier dit :

      Bonjour Michèle,
      N’étant pas parent moi-même, je ne peux qu’imaginer ce sentiment. Je sais que mes parents l’ont ressenti pour moi. Tout du moins, il faut réussir « lâcher-prise », c’est ce qui vous permettra e vous libérer de vos peurs. Je ne peux qu’imaginer à quel point cela est difficile pour un parent, mais faites confiance à vos enfants, et à l’éducation que vous leur avez donné pour qu’ils suivent la bonne voie.

  • Boukssessa dit :

    Merci pour cette lettre qui repond a ma douloureuse interrogation actuelle concernant cette etrange peur d’auto defense sans doute sinon pourquoi alors q jusqu’ici j’avais acces aux propositions videos de mes newsletter susceptible la comprehension de cette peur etrange desormais bizarrement j subis un blocage bizarre m’empechant l’acces aux messages ds son integralite et ce sous des pretextes futiles.pourtant l’acces a des videos ou d’inscription a des newsletters ne peut causer aucun tort a mon humble connaissance selon mon ignorance actuelle.j suis de confession chretienne bien qu’etrangt j’aime helas!toutes confessions religieuse car depuis tjs pour moi j vois etrangt la souffrance du christ doux et humble de coeur et ce ds tout etre en souffrance.ce st mes freres et soeurs sans doute adoptifs ves ou quoi en christ.myriam est pour moi la mere lumineuse et la cinquieme initiee mariale qd a paraclet c’est l’esprit image ou non de grande lumiere et d’amour intense du Pere de toutes les lumieres notamment……en 2022 avant mon inscription aux grpes du net j’avais acces a toutes infos susceptibles de m’aider a vaincre mes peurs etranges sans doute et j’obtenais sans bloquage quelconque les certifications finales en fin de parcours.ce qui n’est plus le cas desormais??bref de telles atteintes a ma liberte d’expression ds mes recherches afin de vaincre mes peurs et doutes etranges car pourquoi ce piratage et en provenance de qui?q me reproche t’on si piratage existe reellement.j veux pouvoir avoir acces paisiblement aux videos des newslrtters auxquelles j suis abonnee et aux formations dont j possede les certifications avec pourtant mon identifiant pers et mon code personnel.j n suis pas de l’epoque du numerique actuel seulement du debut du net a savoir « decouverte de windows »si piratage il ya sur mon port j demande la levee si qui de drt m’en juge digne car j n suis ni terroriste ou quoi j veux seulement acceder a mes nbreuses formations et aux newsletters me permettant de progresser un peu avec serenite vers un futur serein sans plus.merci de m’aider maitres universelsou qui que ce soit en ce sens si possible si vs m’en jugez digne bien sur.car avant d’avoir sollicite par affection intense de la lumiere j possedais cette serenite a savoir aucun piratage etrange en quoi q ce soit ni bloquage avec des pretextes fallacieux etc….pardon pour le derangt.cordialement..solange boukssessa

    • Apolline Mercier dit :

      Bonjour,
      Merci pour votre message. Vous avez toute la liberté de vous exprimer ici tant que c’est en toute bienveillance et joie.

  • ns Elisaberh Francoual famiklle dit :

    Bonjour,
    Ma peur la plus traumatisante c’est celle de l’eau. En effet, après de multiples leçons de natation, je suis incapable d’aller là où je n’ai pas pied. J’ai eu un collègue de travail, diplôme maître nageur-sauveteur, très bon ami en qui j’avais toute confiance, qui m’a invitée à venir à le piscine avec lui. Il m’a bien sûre entrainée au milieu de la piscine, je n’avais plus pied. Il se passe alors en moi in phénomène que je ne comprends pas du tout, et lui non plus, je me mets alors à imaginer des profondeurs monstrueuses avec des rochers noires et des carcasses de bateaux naufragés, je suis dans un univers glauque dans les tons vert foncés, et je me laisse couler. Il faut alors me rattraper, je ne bouge plus, je ne peux plus rien faire, je suis paralysée par la peur. Cet ami m’a dit, plusieurs années après, qu’il avait cru que nous allions couler tous les deux, il ne pouvait plus me tenir. J’ai l’impression d’avoir péri noyée, de nuit dans une autre vie (le Titanic ? ? ?) Je suis allée voir le grand Bleu (le film) j’en suis sortie complètement malade, au bord de la crise d’asthme et pendant plusieurs jours j’ai été très maltai aussi peur de la mort qui approche pour moi, j’ai peur d »être seule, sans famille auprès de moi. Voilà pour ce soir. A bientôt. Elisabeth Francoual

  • BEGOU dit :

    Merci pour vos lettres
    Elles me font beaucoup de bien
    Je me sens moins seule dans ces émotions : peurs,anxiété etc..

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