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Nous rêvons tous d’un déclic – ce moment soudain de compréhension, de changement ou de révélation.

C’est la promesse d’une vie

Plus épanouie,

Plus alignée,

Plus apaisée.

On passe donc tout notre temps à le chercher. 

On pense que sans lui, rien n’est possible.

Malheureusement,

Le déclic n’existe pas 

Depuis des années et des années, on vous a menti.

On vous a dit qu’il vous suffisait de ci ou de ça pour avoir le déclic.

Malheureusement c’est faux.

Car sur ce coup-là, il n’y a pas photo :

Les recherches en psychologie comportementale montrent que les changements de comportement ne sont généralement pas le résultat d’un seul moment de révélation, mais plutôt d’un processus progressif. 

Il faut donc voir le déclic comme

Le sommet émergé de l’iceberg d’un processus global

Avant qu’un déclic ne se produise, il y a généralement une accumulation graduelle d’expériences et d’informations sur une période de temps.

Dans l’apprentissage, par exemple, même si un élève a l’impression de comprendre soudainement un concept, cette compréhension est en réalité le fruit d’une exposition répétée et d’un traitement progressif de l’information.

La réflexion et la préparation jouent un rôle clé dans la création d’un environnement propice aux déclics. 

J’insiste, ces moments de réalisation ne surviennent pas dans le vide. 

Ils nécessitent souvent une période de réflexion personnelle ou de préparation mentale, pendant laquelle les idées et les sentiments peuvent mûrir subconsciemment.

Le déclic est en fait 

Le point de bascule

Mais il y a quand même une bonne nouvelle : il est possible de rechercher, ou du moins, de faciliter des moments de déclic dans votre vie.

Voici quelques pistes pour y arriver : 

  • Cultivez la curiosité et l’ouverture d’esprit. Soyez ouvert à de nouvelles expériences, idées et perspectives. Cela peut aussi passer par les discussions avec d’autres personnes. Partager des idées et collaborer sur des projets peut provoquer des déclics grâce à l’échange d’informations et de perspectives ; 
  • Prenez le temps de réfléchir sur vos expériences et sentiments. L’auto-réflexion aide à clarifier vos pensées et peut conduire à des déclics importants. Vous pouvez vous aider d’un journal. C’est un moyen pour traiter vos pensées et vos émotions, ce qui peut conduire à des prises de conscience importantes ; 
  • Adoptez la croyance que vous pouvez vous améliorer et apprendre de nouvelles compétences avec du temps et des efforts. Cela vous aide à rester motivé et ouvert aux changements ; 
  • Avoir des objectifs clairs peut guider votre apprentissage et votre développement personnel. Cela crée un sens de direction et augmente la probabilité de moments décisifs liés à ces objectifs.

Et surtout, soyez patient et persistant

Je sais que c’est difficile, usant, éreintant. 

Mais seules la patience et la persévérance peuvent vous mettre sur la voie du changement et de la croissance.

Ces quelques conseils, à force de répétition, vont vous permettre de créer un environnement propice aux déclics, favorisant ainsi un développement personnel.

Pour vous motiver dites-vous que chaque minute, chaque pas, chaque expérience, aussi petites soient-elles, comptent dans votre développement.

Vous n’avez pas à naviguer à vue, et espérer être l’élu.

En fait, il n’y a pas de hasard.

Il y a du travail, de la persévérance, et de la patience.

Et ça, tout le monde en a.

Alors, allez gravir la montagne de votre choix, vous en êtes capable et tout est déjà en vous.

2 commentaires

  • Escadafal dit :

    je n’ai qu’un mot :merci

  • Michel dit :

    « Tout le malheur de l’homme vient de ce qu’il n’est pas capable de rester seul dans une chambre »
    Autrement dit, notre malheur provient principalement de la poursuite incessante de nos désirs.
    L’expérience qui, bien utilisée, nous aide à nous rapprocher de la « Sagesse », peut nous faire découvrir qu’il s’agit d’illusions : À peine sont-ils réalisés, qu’ils perdent leur attrait. Dans le meilleur des cas, nous tombons dans l’ennui ou poursuivons de nouveaux désirs.
    Mais peut-on imaginer la vie sans désir ? Qu’est-ce qui soutiendrait ou motiverait notre action ?
    Tentative de réponse à cette question existentielle : Ce que nous appelons la réalité extérieure ou intérieure à nous, varie selon différents états de conscience que nous traversons. Nous devons apprendre à passer d’un niveau à un autre selon les exigences de notre action.
    Un exemple parmi mille: Dans le premier chapitre du Bagavad Gîta, Arjuna, Général sur son char à la tête de son armée, hésite à déclencher le combat car il ne ressent pas de haine pour ses ennemis, risquant ainsi de leur donner un avantage tactique ou même de perdre la bataille.
    Le Dieu Krishna, apparaissant à son côté sous l’aspect d’un cocher, lui explique qu’il doit dépasser ce conflit intérieur car les deux positions (Violence nécessaire au rétablissement de la justice et amour envers l’humanité) se situent non pas sur deux plans opposés, mais plutôt parallèles).
    Il lui faura apprendre à passer de l’un à l’autre ou même à se placer dans les deux en même temps.
    Le fameux poème didactique de Kipling, « SI » (IF) reprend ce même thème. ( Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir… )

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